Le fossé entre les générations n’est pas un phénomène récent ni même strictement humain. Plus marqué dans les périodes de grands changements comme celle que nous vivons, ce phénomène peut se manifester dans divers aspects de la vie quotidienne, des valeurs morales aux choix de style de vie.
La fracture entre les générations plus anciennes et les générations Y et Z, c’est-à-dire les étudiantes et étudiants actuels en enseignement supérieur, trouve l’une de ses origines dans l’usage des technologies de l’information et de la communication, et plus particulièrement dans les contextes universitaires. Plus précisément, l’utilisation d’agents conversationnels fondés sur l’IA générative pour la rédaction d’essais ou d’autres travaux sur mesure, en études supérieures, ou même pour réécrire automatiquement un texte afin de contourner les systèmes de détection du plagiat, a créé une lourde atmosphère de suspicion intergénérationnelle.
Cette communication a pour objectif de dresser un état des lieux, en mettant l’accent sur le dialogue intergénérationnel et la confrontation des idées comme principe essentiel, ainsi que la mutualisation des responsabilités.