Les œuvres littéraires classiques demeureront sur les étagères, alors que les ouvrages contenant des représentations visuelles d'actes sexuels seront retirés des écoles.
Les enfants ne devraient jamais être exposés, à l'école, à des images montrant des attouchements sexuels sur mineur, l'utilisation de jouets sexuels, la pénétration ou d'autres actes sexuels. En réponse à la proposition d'une autorité scolaire de retirer plus de 200 livres, dont des œuvres littéraires comme Le meilleur des mondes (Brave New World) et Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage (I Know Why the Caged Bird Sings), le gouvernement de l'Alberta a mis à jour ses normes sur les ouvrages littéraires dans les écoles. Les normes actualisées empêchent les erreurs d'interprétation et font en sorte que les restrictions ciblent précisément les ouvrages contenant des représentations visuelles explicites d'actes sexuels.
« Notre but a toujours été de veiller à ce que les élèves ne soient pas exposés à des ressources contenant des images sexuellement explicites. Je suis convaincu que nous pouvons atteindre cet objectif tout en simplifiant le processus le plus possible pour les écoles et les enseignants. L'arrêté révisé fera en sorte que les œuvres littéraires classiques seront toujours accessibles dans les bibliothèques scolaires, alors que les ouvrages contenant des représentations visuelles explicites d'actes sexuels ne finiront pas entre les mains des enfants. »
Demetrios Nicolaides, ministre de l'Éducation et de la Garde d'enfants
Conformément aux normes actualisées, les autorités scolaires doivent retirer de leurs écoles tout ouvrage littéraire contenant des représentations visuelles explicites d'actes sexuels. Pour veiller à ce que l'objectif des normes soit clair et réalisable, l'arrêté révisé :
- réduit la portée des normes pour se concentrer uniquement sur les représentations visuelles explicites d'actes sexuels;
- exige que les autorités scolaires fassent preuve de transparence quant aux ouvrages littéraires disponibles dans leurs écoles;
- Les autorités scolaires doivent dresser et tenir à jour une liste - accessible au public - de tous les ouvrages littéraires disponibles dans leurs écoles, à l'exception des ressources se trouvant dans les salles de classe.
- Les autorités scolaires doivent veiller à ce que les parents des enfants ou des élèves qui ont accès à des ressources en salle de classe soient informés des ouvrages littéraires qui sont accessibles spécifiquement dans la classe.
- repousse la date de mise en œuvre au 5 janvier 2026 afin de donner aux autorités scolaires plus de temps pour communiquer et se préparer;
- ne s'applique pas aux ressources, sur support physique ou électronique, qui sont apportées à l'école par un enfant ou un élève à l'insu d'un employé de l'autorité scolaire.
Au plus tard le 31 octobre prochain, les autorités scolaires doivent fournir au ministre la liste des ouvrages littéraires qu'elles ont l'intention de retirer de leurs écoles afin de mettre en œuvre les normes.
En définissant plus clairement les attentes envers les autorités scolaires, le nouvel arrêté ministériel fera en sorte que les normes continuent de protéger les jeunes élèves contre toute exposition à des ressources contenant des images inappropriées, comme prévu dans l'arrêté initial.
En bref
- L'arrêté ministériel initial avait été approuvé par le Conseil des ministres le 17 juin et publié sur le site Web du King's Printer le 4 juillet.
Renseignements connexes
- Arrêté ministériel
- Consultation sur les normes pour les bibliothèques scolaires
- Document de référence (en anglais seulement) - Avertissement : Ce document contient des images pouvant heurter la sensibilité des lecteurs. Il est donc réservé à un auditoire averti.