Le Pôle interordres de Montréal (PIM) publie les résultats d'un sondage mené dans huit cégeps publics et trois universités membres du PIM. Rédigé par Andréane Sabourin-Laflamme et Frédéric Bruneault, professeurs au Collège André-Laurendeau, chercheurs associés à l'Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'IA et du numérique (Obvia) et membres fondateurs du Laboratoire d'éthique du numérique et de l'IA, le rapport présente une analyse des résultats agrégés des sondages réalisés dans les 11 établissements et brosse un portrait à la fois quantitatif et qualitatif des usages et des attitudes envers les outils d'IA générative en enseignement supérieur.
Une adoption significative des outils d'IAG
Bien que les usages varient fortement selon qu'on soit à l'université ou au cégep et selon les disciplines, l'enquête permet de constater une adoption significative et progressive des outils d'IAG.
Près de 4500 personnes ont accepté de répondre au questionnaire. Voici quelques constats issus du rapport :
- Des perceptions contrastées : l'IAG est perçu à la fois comme un levier de soutien cognitif et d'efficacité, mais aussi comme une source d'inquiétude liée au plagiat, à l'intégrité académique, à la perte d'autonomie et à la dévalorisation des apprentissages.
- Il y a des différences marquées entre divers sous-groupes, entre la formation générale et la formation spécifique dans les cégeps, entre anglophones et francophones, entre cégeps et universités.
- Une majorité d'enseignantes et d'enseignants demande un encadrement clair et des besoins de formation.
On peut télécharger le rapport sur le site web du PIM sous l'onglet publication.